🧹 La genèse du projet (et autres catastrophes organisationnelles)
Tout a commencé lorsque mon épousé a accepté en mon nom l’écriture d’un ouvrage censé prendre place dans la collection “100 trucs” proposée par Omaké Books et ce, sans même que je sois au courant ! Après moult refus de ma part en mode “Non, vraiment c’est pas possible, je n’y arriverais jamais!”, il a su trouver les arguments magiques pour me convaincre de ne pas laisser passer cette opportunité, et malgré la peur qui me nouait les entrailles j’ai fini par céder.
Mais tant qu’à dire “oui”, autant le faire avec panache : je ne voulais pas d’un banal “100 trucs” de plus. Il fallait absolument que je lui donne ma patte, tout en respectant le cahier des charges déjà établi. Et pour moi, tout commence par un titre : dès qu’il est là, le livre existe déjà un peu dans ma tête.
Le concept ? Compiler 100 anecdotes plus ou moins connues sur la licence culte de J.K. Rowling. Partant de ce postulat, le titre m’est apparu aussi limpide qu’un sortilège de Revelio : Harry Potter – Petites histoires et grands secrets du monde des sorciers.
Sauf que l’idée, c’est comme un Niffleur. C’est mignon, mais une fois lâché, ça met le bazar partout. Très vite, je me suis retrouvée avec 132 fichiers, 14 carnets, et un tableau Excel qui ressemblait à une Carte du Maraudeur version ultra HD sous stéroïdes.
📚 Recherches magiques (et dépenses tragiques)
J’ai donc plongé dans des recherches approfondies sur cet univers que j’aime depuis toujours. Par bonheur, ma bibliothèque personnelle est déjà bien fournie (avec parfois trois exemplaires différents du même livre, ne me jugez pas), ce qui m’a permis de commencer dans une relative sérénité.
Pour le reste, Amazon est devenu mon dealer de parchemins, et ma carte bleue a pleuré toutes les larmes de son code PIN. Oui, je préfère bosser sur des éditions physiques. Et non, je ne jette jamais les bouquins après usage. Ma bibliothèque est en burnout, c’est dire !
✍️ L’écriture
Pour un premier livre, j’ai préféré laisser de côté mes analyses et théories persos. Si j’en suis bien l’autrice, je me contente ici de relater des faits vérifiés, tous écrits ou validés par J.K. Rowling. Pas de zones grises : seul le canon fait foi et pour moi c’est elle qui le détermine. En ce sens, même s’il est le point de départ de tout, ce livre est paradoxalement celui dans lequel il y a le moins de moi.
Une fois les recherches terminées (en mode speedrun vu les délais serrés), il ne me restait qu’un mois et demi pour écrire mes 100 anecdotes. Il a d’abord fallu les lister, leur trouver un titre, et surtout… faire rentrer chaque anecdote dans 1500 signes, espaces compris (sinon ce n’est pas drôle). Certaines ont dépassé la côte d’alerte, mais heureusement, mon maquettiste était aussi patient que talentueux.
🖼️ Et la maquette ?
Là-dessus, on a tout de suite été d’accord avec mon éditeur : on voulait du grimoire. Un livre qu’on ouvre comme un vieux manuel interdit, déniché au fin fond de la bibliothèque de Poudlard.
On voulait aussi un petit prix, pour que le plus grand nombre de fans puisse l’acheter sans devoir vider leur coffre à Gringotts.
Évidemment, comme il s’agit d’un livre non officiel, il était hors de question d’utiliser des visuels issus des films. Qu’à cela ne tienne : Steeven, mon maquettiste de choc, a fait des merveilles. Et cerise sur le gâteau : le papier granuleux utilisé (remplacé en cours de route pour cause de budget) a renforcé l’effet grimoire. Comme quoi, certains imprévus relèvent parfois du miracle.
🎉 Bilan : aucune chouette n’a été maltraitée pendant l’écriture
Et voilà, ce petit recueil est né. Un hommage modeste mais sincère à une saga qui a enchanté des générations. J’en suis sortie un peu frustrée de ne pas avoir pu tout dire… mais j’ai vite compris que ce n’était que le début de l’aventure.
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